Les opérateurs sont « attentistes », avant la publication de ce rapport trimestriel du ministère américain de l’Agriculture, qui va préciser la taille des stocks et des surfaces. Ceux-ci « pourraient peut-être montrer un peu moins de lourdeur », notamment pour le maïs, a souligné Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.

 

Lundi, les cours du blé avaient fortement rebondi, tant à Chicago que sur Euronext, le marché s’attendant à une petite révision à la baisse de l’offre de céréales américaines. Les cours du blé sur Euronext étaient « sur des zones de support », a toutefois noté Gautier Le Molgat, en soulignant le caractère technique de ce rebond. Il a ajouté que les prix du blé russe étaient en légère baisse, ce qui pèse sur les prix français.

 

Dans l’Hexagone, les récoltes d’orges d’hiver se poursuivent, avec de grosses disparités en termes de rendement, selon les bassins de production. « En blé, seules quelques parcelles ont à ce jour déjà été récoltées sans pouvoir en tirer une quelconque conclusion », a remarqué Agritel.

 

Les opérateurs vont également guetter les résultats d’un appel d’offres lancé par l’Algérie, qui devait se clore mardi soir et pour lequel une rude concurrence intra-européenne est attendue.

 

Peu avant 18 h 00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 25 centimes d’euro sur l’échéance de septembre à 179,50 euros, et était stable sur l’échéance de décembre à 181,75 euros.

 

La tonne de maïs, elle, progressait de 1,25 euro sur le contrat d’août à 167,25 euros, et de 50 centimes d’euro sur le contrat de novembre à 161,00 euros.