Les cours du blé ont baissé depuis le début de la semaine, « dans un contexte d’activité terne sur la scène internationale. La demande demeure l’élément le plus incertain dans les bilans, avec un impact Covid-19 difficile à mesurer », a souligné le cabinet Agritel dans une note.
Les exportations européennes de blé tendre se sont effondrées la semaine dernière, selon les derniers chiffres communiqués par Bruxelles : l’Union européenne a exporté 166 561 tonnes de blé tendre, contre près de 750 000 tonnes la semaine précédente.
La France, plus particulièrement, a connu une activité nulle, après avoir exporté 200 000 tonnes de blé la semaine précédente. Elle a exporté 11,8 Mt à ce jour, lors de la campagne sortante.
Rendements décevants en orge
Concernant la prochaine récolte, les moissons progressent en orge avec globalement une qualité au rendez-vous, mais des rendements décevants, selon Agritel.
En blé, les premières coupes ont également débuté dans les régions les plus précoces, mais « il est trop tôt pour en tirer des conclusions », a estimé Agritel, rappelant que l’hétérogénéité sera de mise cette année, au regard des situations très contrastées en termes de pluviométrie sur ces derniers mois, selon les régions.
Concernant l’aspect monétaire, qui a également pesé sur les cours ces derniers jours, l’euro s’était stabilisé mercredi, à 1,1300 dollar.
Vers 13h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 25 centimes sur l’échéance de septembre, à 177,25 euros, et de même sur l’échéance de décembre, à 180 euros.
La tonne de maïs, elle, était stable, inchangée sur l’échéance d’août, à 165,75 euros, et gagnait 25 centimes sur novembre, à 160,50 euros.