Le blé était encore en nette progression sur l’échéance de mai, qui doit clôturer lundi 11 mai 2020. « Sur la nouvelle campagne, les cours progressaient également légèrement, conséquence de crainte de nettes baisses de la production sur le continent européen, si on fait abstraction de la Russie », commentait Agritel dans une note.
« On a un peu d’incertitude sur du temps sec en Russie, sur du temps très froid aux États-Unis, et on regarde les pluies qui vont tomber à droite et à gauche. On a bien été servi (en Europe), mais pas partout, pas suffisamment, il y a un peu d’incertitudes », déclarait pour sa part Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.
Concernant l’échéance de mai, « il y a aussi un tout petit peu de technicité, on est à la fin de l’échéance qui clôture lundi », ajoutait-il, tout en soulignant une demande toujours soutenue.
« Même si (le bassin de production de) la mer Noire a un peu baissé, on a toujours de la demande, on a toujours des chargements. On a un mois d’avril à plus de 1,5 million de tonnes chargées vers les pays tiers (hors Union européenne), donc il y a une certaine demande pour ce blé français », ajoutait M. Vercambre.
Peu après 17h20 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 3,25 euros sur mai, à 203,25 euros, et de 25 centimes sur septembre, à 185,50 euros.
La tonne de maïs stagnait sur juin, à 165,00 euros, et perdait 0,25 centimes sur août, à 167,75 euros.