La Commission européenne a publié hier, le 30 mars 2020, de nouveaux chiffres sur le suivi hebdomadaire des exportations au 29 mars : « Les exportations de blé tendre se calment un peu, à 731 132 tonnes » (contre plus d’un million de tonnes (Mt) la semaine dernière), pour un cumul de 23,9 Mt (objectif de 30,6 Mt sur l’ensemble de la campagne), dont 7,65 Mt pour la France, devant la Roumanie, à 4,19 Mt, rapportait le cabinet Inter-Courtage.

 

Du côté des destinations, l’Algérie, à 3,5 Mt, reste devant l’Arabie Saoudite, à 2,4 Mt, et le Maroc, à 1,68 Mt. « Les marchés des céréales continuent d’évoluer au gré des demandes à l’international, à l’image de l’Algérie qui revient aux achats en blé, avec pour conséquence un léger rebond sur des livraisons proches, alors que les cours (de la) récolte de 2020 se stabilisent », commentait le cabinet Agritel dans une note publiée mardi.

 

« À l’inverse, le marché de l’orge fourragère s’enfonce, y compris en récolte de 2020 en l’absence de demande », ajoutait Agritel. En Russie, finalement, « le ministre de l’Économie soutient la proposition du ministre de l’Agriculture qui vise à limiter les exportations russes de céréales à 7 Mt entre avril et juin », rapportait Inter-Courtage, précisant que les exportations russes de céréales ont atteint 32,4 Mt au 26 mars et que les stocks russes étaient de 17,25 Mt au 1er mars, soit 15 % de plus que l’année dernière.

 

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 50 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée de mai, à 196,75 euros, et de septembre, à 187,25 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, perdait 50 centimes sur l’échéance de juin, à 167,25 euros, et 1 euro sur l’échéance d’août, à 170,00 euros.