« Si les bilans du côté de l’offre ne seront probablement pas affectés, c’est la demande qui suscite nombre d’interrogations, avec un impact économique probablement fort sur la croissance mondiale », note le cabinet Agritel dans sa synthèse quotidienne au lendemain d’un rebond technique à Chicago.

 

Le blé russe profite, lui, des conditions météorologiques particulièrement favorables sur le bassin de la mer Noire, ainsi que du repli du rouble face au dollar pour renforcer sa compétitivité. La Russie a justement publié mardi ses bilans pour 2019, qui font état d’une baisse des exportations de blé de presque 30 % l’an passé. « La Russie a exporté 33 Mt de blé pour un total de 39,4 Mt de céréales. Les exportations de maïs ont également chuté de 35 % pour atteindre 3,1 Mt », complète Agritel.

 

Sur la scène internationale la Tunisie a acheté 125 000 t de blé d’origines optionnelles mais sans doute français, selon la lettre d’Inter-Courtage. La Corée du Sud a, quant à elle, acheté près de 200 000 tonnes de maïs origines optionnelles.

 

Peu avant 17h30 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 25 centimes d’euro, à 192,75 euros, sur l’échéance rapprochée de mars, et 75 centimes sur celle de mai, à 189,25 euros.

 

La tonne de maïs, en ce qui la concerne, gagnait 1 euro sur le contrat de mars, à 170,75 euros, et 50 centimes d’euro sur celui de juin, à 170,75 euros.