« Les opérateurs se montrent prudents avant le rapport USDA de demain. Autre facteur d’incertitude, les répercussions du coronavirus sur les flux de marchandises, et sur l’activité économique chinoise et ses conséquences sur l’économie mondiale », notait le cabinet Agritel dans une note. Parmi les facteurs de soutien aux céréales, figure une compétitivité favorisée par la hausse du dollar face à l’euro, qui était à 1,0950 dollar, lundi à la mi-journée.
Le blé français continue d’une manière générale de faire preuve de sa compétitivité sur la scène internationale, notamment face aux blés de la mer Noire. Dans ce contexte, après un chiffre élevé d’exportation vers les pays tiers en décembre affiché à 1,2 million de tonnes, « ce sont probablement deux à trois nouveaux bateaux qui ont été contractualisés la semaine dernière vers la Chine », indiquait Agritel.
Parmi les clients plus traditionnels des blés français, l’Algérie a lancé un nouvel appel d’offres pour du blé de meunerie, pour le mois d’avril, indiquait le cabinet Inter-Courtage, dans une note.
Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé meunier progressait de 75 centimes sur l’échéance de mars, à 194,00 euros, et de 75 centimes pour l’échéance de mai, à 192,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 50 centimes sur mars, à 167 euros, et de 25 centimes sur le contrat de juin, à 172,50 euros.