« Ce petit rebond est en partie dû à la fermeté de la Bourse de Chicago cette nuit, mais a été un peu au-delà avec la baisse de l’euro face au dollar et avec cet appel d’offres », commentait Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.
« Il peut y avoir un peu d’achats en anticipation de l’appel d’offres », soulignait M. Vercambre, tout en estimant qu’il y a « une petite incertitude sur le fret, avec ce qui se passe actuellement du côté iranien. »
« L’Égypte n’est pas l’Iran, mais ce n’est pas loin. Est-ce qu’il va y avoir une prime pour certains frets ? On verra », ajoutait M. Vercambre, estimant que cette prime de risque, liée aux tensions que connaît le Moyen-Orient, pourrait concerner tous les exportateurs, quel que soit leur pays d’origine.
Le résultat de cet appel d’offres de l’Égypte, qui devrait être dévoilé dans la journée, « reste ouvert compte-tenu de l’incertitude sur le fret, mais également avec le retour seulement ce matin des opérateurs du bassin de la zone de la mer Noire (Russie, Ukraine, NDLR), après la fermeture de leurs marchés ces deux derniers jours pour le Noël orthodoxe », soulignait pour sa part le cabinet Agritel.
Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 25 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée de mars, à 188,75 euros, et 25 centimes également sur l’échéance de mai, à 188,50 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, était en hausse de 25 centimes sur l’échéance de mars, à 171,25 euros, et inchangée sur l’échéance de juin, à 175,50 euros.