« La demande est forte, les prix russes continuent à progresser, il n’y a aucune raison que ça baisse, hormis une éventuelle correction », soulignait Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage. Parmi les pays en demande figurait le Maroc, dont le gouvernement a suspendu les taxes à l’importation entre le 2 janvier et le 30 avril, relevait Inter-Courtage.
Selon un rapport annuel de la Commission européenne concernant les dernières perspectives de long terme, publié en décembre, la superficie de l’Union européenne consacrée aux céréales devrait augmenter légèrement d’ici à 2030 pour atteindre 55,6 Mha, tout comme celle consacrée aux légumineuses, qui devrait encore s’étendre à 2,3 Mha.
Peu avant 18h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 25 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 188,25 euros, et sur celle de mai, à 188,50 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 172,50 euros, et de 50 centimes sur celle de juin, à 176,50 euros.