La première séance de l’année, jeudi, a été marquée en effet par une « détente » de la parité euro-dollar, soulignait le cabinet Agritel, détente qui conduisait « mécaniquement à des ajustements de prix », notamment sur le marché des matières premières agricoles.
En conséquence, les prix du blé avaient atteint jeudi des niveaux qu’ils n’avaient plus connus depuis la fin de juin 2019, au-delà des 190 euros la tonne.
« Ce retour des prix sur les plus hauts depuis 6 mois engendre un retour des volumes de négociation en cette semaine écourtée par les fêtes », notait Agritel, qui ajoutait que ce mouvement de hausse avait également soutenu les cours du maïs, lesquels avaient retrouvé des niveaux plus tutoyés depuis la fin d’octobre.
Faisant suite à cette hausse, les investisseurs étaient tentés vendredi par des prises de bénéfices qui pesaient sur le marché.
Peu avant 17 heures sur Euronext, la tonne de blé reculait d’un euro sur l’échéance de mars, à 188,50 euros, et de 75 centimes d’euros sur le contrat de mai, à 188,50 euros également.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1 euro sur l’échéance de janvier, à 168 euros, et gagnait 25 centimes d’euros sur l’échéance de mars, à 173,25 euros.
> Voir aussi :Marché des grains — Une fin d’année pétillante (03/01/2020)