Les traders américains sont optimistes quant à la signature prochaine d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, susceptible de mettre un terme à une guerre commerciale, et de doper les achats de produits agricoles américains par Pékin.

 

Les perspectives de récolte de blé en 2020 pour l’Europe seront revues à la baisse par rapport à 2019, pour prendre en compte le recul des surfaces en France et en Allemagne, probablement comprises pour ces deux pays entre –5 et –8 %, rappelait Agritel.

 

Le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste, a en effet estimé le 10 décembre dernier que les surfaces de culture de blé tendre en France seraient en baisse, pour l’année prochaine, de 4,8 %.

 

Des régions de France comme la façade occidentale ont rencontré d’énormes problèmes pour semer les blés tendres, du fait de la pluie. De ce fait, des reports de culture sont à prévoir sur des semis de printemps, comme le maïs, l’orge de printemps ou le tournesol.

 

« L’évolution des cours dépendra dans les mois à venir de la situation, notamment sur le bassin de la zone de la mer Noire, avec une situation contrastée entre l’Ukraine où l’on constate une baisse de la sole (surface de cultures, NDLR) d’hiver, et en Russie avec une nette hausse des surfaces emblavées (plantées, NDLR) cet automne », expliquait Agritel, dans une note publiée vendredi.

 

Peu avant 17 h 00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,50 euro sur l’échéance rapprochée de mars à 188,75 euros et 1,25 euro sur l’échéance de mai à 189,00 euros.

 

Le maïs était pour sa part sans direction, progressant de 4,75 euros sur l’échéance rapprochée de janvier, à 167,25 euros, et de 50 centimes sur l’échéance de mars, à 170,25 euros.