Inter-Courtage signale que l’Iran achète du blé russe, mais aussi du blé allemand, malgré ses difficultés financières actuelles dues à l’embargo américain sur les exportations de pétrole. Sur le plan météo, la Commission européenne avait relevé lundi une « situation délicate » mais pas inquiétante pour l’instant pour les céréales semées dans l’est de l’Union européenne en raison d’un retard à « l’endurcissement au froid » des graines dans la terre.

 

« Les conditions de températures ont été beaucoup plus douces que d’habitude en Europe centrale, orientale et du Sud-Est. Résultat : la tolérance au gel des céréales d’hiver a pris du retard et cet endurcissement apparaît beaucoup plus faible que d’habitude », signale le bulletin.

 

Du côté des exportations, les statistiques publiées par la Commission lundi montrent que la France maintient sa place de premier exportateur européen de blé tendre cette saison, avec 4,03 millions de tonnes exportées au 15 décembre), devant la Roumanie (2,74 millions de tonnes), la Bulgarie (1,25 million), la Lettonie (1,10 million), la Lituanie (1,06 million) et l’Allemagne (748 600 tonnes). Les clients du blé européen sont au premier chef l’Algérie (2,18 millions de tonnes), l’Arabie Saoudite (1,73 million), l’Égypte (839 500 tonnes), la Chine (726 900 tonnes) et le Soudan (482 500 tonnes).

 

À 17h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 50 centimes d’euro, à 186,00 euros, sur l’échéance de mars, et 25 centimes d’euro sur celle de mai, à 187,00 euros.

 

À la même heure, le maïs était plus incertain. La tonne de maïs perdait 0,50 euro sur l’échéance de janvier, à 166,00 euros, et était stable, à 169,75 euros, sur le contrat de mars.