Les cours du colza ont cédé du terrain la semaine passée, conséquence d’une faiblesse des cours de l’huile de palme notamment. « Cette faiblesse se constate également, en ce début de semaine, l’Inde envisageant de mettre des taxes à l’importation sur le palme d’importation », soulignait le cabinet Agritel dans une note.

 

Les fondamentaux demeurent cependant de nature à soutenir les cours : la récolte française de colza atteindrait en 2019 3,5 millions de tonnes (Mt), une diminution de 29 % par rapport à 2018, a indiqué Agreste, service de la statistique du ministère, dans un bilan actualisé, diffusé lundi.

Une chute due à une forte baisse des surfaces, à 1,14 million d’hectares, soit près de 500 000 hectares de moins.

 

« Les conditions parfois très difficiles lors des semis de colza de 2018 (sécheresse, recrudescence d’insectes ravageurs non contrôlables) ont compromis les levées sur des surfaces importantes, conduisant les agriculteurs à lui substituer d’autres cultures, en particulier le blé tendre et les orges de printemps », rappelait le ministère.

 

À l’inverse, la production de tournesol a augmenté de 4,9 %, à 1,3 Mt, une production toutefois « inférieure de 4,3 % à la moyenne de 2014 à 2018 », soulignait le ministère.

 

Peu avant 17h45 sur Euronext, la tonne de colza reculait de 1,00 euro sur l’échéance de novembre, à 382,75 euros, et de 50 centimes d’euro sur le contrat de février, à 383,50 euros.