Mercredi, FranceAgriMer doit dresser un nouvel état des lieux de la conjoncture des marchés céréaliers et donner notamment de nouvelles prévisions de commercialisation des céréales françaises pour la campagne en cours. Jeudi, ce sera au tour du ministère américain de l’Agriculture de livrer son rapport mensuel de prévisions des récoltes et exportations mondiales.

 

« Le marché a pas mal progressé en blé, on se rapproche gentiment de zones techniques, et il y a plein de chiffres attendus », commentait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.

Il soulignait que le marché des céréales avait progressé durant quatre semaines consécutives. Pour franchir de nouveaux seuils de prix, « il faudrait qu’on ait un programme de chargement un peu plus soutenu » dans les ports français et donc que la France remporte de nouveaux appels d’offres, afin d’écouler la production très importante réalisée cette année.

 

Peu après 18h00 sur Euronext, la tonne de blé meunier était stable sur l’échéance de décembre, à 176,25 euros, et également sur celle de mars, à 180,25 euros.

 

La tonne de maïs perdait aussi 25 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 164,25 euros, et 75 centimes sur celle de janvier, à 169,75 euros.