Les cours ont poursuivi leur repli lundi, alors que les marchés américains étaient fermés. Les cours à la Bourse de Chicago étaient relativement stables, en blé comme en maïs, mardi lors de la préséance. Néanmoins, la parité euro/dollar « reste toujours attractive », notait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel. L’euro poursuivait mardi son mouvement de baisse et demeurait nettement en dessous de 1,10 dollar.

 

Pour Gautier Le Molgat, cette donne monétaire permet de « consolider l’idée qu’on a des prix très attractifs ». Cependant, les blés russes et de la région de la mer Noire en général ont vu leurs cours perdre du terrain ces derniers jours, maintenant un écart stable avec le blé français. « On se côtoie dans un mouchoir de poche », estimait Gautier Le Molgat.

 

Bruxelles a publié de nouveaux chiffres d’exportation, qui traduisent une petite accélération du commerce des grains de l’Union européenne : « Pour la semaine dernière, les exportations de blé tendre totalisent 818 299 tonnes (près de 1,5 million de tonnes pour les deux semaines précédentes), atteignant près de 4 millions de tonnes depuis le 1er juillet, début de la campagne », indiquait le cabinet Inter-Courtage dans une note.

 

« Dans le détail, la France est débloquée et atteint 711 000 tonnes (+90 000 tonnes) mais est quand même dépassée par la Roumanie, à 1,41 million de tonnes (+362 600 tonnes) », indiquait Inter-Courtage.

 

Peu avant 17h45 sur Euronext, la tonne de blé tendre chutait de 2,75 euros sur l’échéance de septembre, à 160,50 €, et de 1 euro sur celle de décembre, à 165,75 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 75 centimes, sur l’échéance de novembre, à 161 €, et de 0,25 € sur celle de janvier, à 166,25 €.