Par ailleurs, la parité euro-dollar demeurait favorable aux blés français, l’euro étant juste au-dessus de 1,11 dollar, vers 16 h 30.

 

« Nous sommes compétitifs sur la scène internationale, clairement on est dans le match », commentait un courtier ayant requis l’anonymat. « Il y a un problème important en mer Noire (notamment la Russie). On a beaucoup de bateaux en attente, et, pour des questions de délai, il y a besoin de se rabattre sur des ports qui puissent charger et nous sommes bien placés pour le faire. Ça explique aussi notre bonne activité en ce moment », estimait ce courtier.

 

En outre, les prix en Russie sont plutôt à la hausse, soutenant par ricochet les prix français. « Comme il y a eu beaucoup de ventes au départ de la mer Noire, les agriculteurs aujourd’hui ne sont pas du tout enclins à vendre et donc on a une bonne rétention sur les marchés intérieurs ukrainien et russe, ce qui fait qu’on a des prix qui ont plutôt tendance à remonter », assurait ce courtier.

 

Vers 17 h sur Euronext, la tonne de blé regagnait 25 centimes d’euro sur l’échéance de septembre à 173,25 euros, et 25 centimes également sur l’échéance de décembre à 178,50 euros.

 

Concernant le maïs, des inquiétudes liées à la sécheresse persistent dans certaines régions de France, notamment en région Pays de la Loire et au nord de Paris où les agriculteurs espèrent de la pluie dans les prochains jours. Toutefois, « le Sud-Ouest est finalement plutôt content, et le bassin Alsace Lorraine plutôt content aussi » de l’évolution des cultures, selon ce courtier.

 

La tonne de maïs perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance novembre à 172 euros, et 1 euro sur l’échéance de janvier à 174,75 euros.