« Les marchés marquent une pause dans leur progression, conséquence des avancées des semis relatées par l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) lundi soir, soit à 92 % des surfaces de maïs et 77 % de celles du soja », notait le cabinet Agritel.
« Pour les blés, on a une production décente » aux États-Unis, soulignait Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage, qui notait que la qualité en baisse des blés américains dénotait de « gros rendements ». En France, selon lui, après un tour de plaine, la quantité semblait au rendez-vous un peu partout. Pour la qualité, les 15 prochains jours vont être décisifs.
Selon un point réalisé par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), de nombreuses nappes phréatiques affichent des niveaux « peu satisfaisants » et « inférieurs » à ceux de l’an dernier. Le BRGM évoque des « problèmes » attendus dans certaines régions pendant l’été prévu plus chaud que la normale. Principaux sujets d’inquiétude, le sud de l’Alsace, la Bourgogne, l’amont du Rhône.
À la clôture sur Euronext, la tonne de blé reculait de 2 euros tant sur l’échéance de septembre, à 179 euros, que sur celle de décembre, à 183 euros, dans un marché calme.
La tonne de maïs reculait de 1,75 euro sur l’échéance d’août, à 175,25 euros, et sur celle de novembre, à 176,25 euros.