« Le blé échéance septembre d’Euronext est propulsé sur les plus hauts de février dernier », selon une note du cabinet Agritel. « Si l’Europe de l’Ouest et la Russie affichent un potentiel de production jugé « bon » jusqu’à présent, les opérateurs laissent pour l’instant ces informations de côté au profit de la situation américaine. »

 

Les pluies continuent en effet de s’abattre sur une large partie de la « Corn Belt », empêchant le bon déroulement des travaux de semis.

Faible avancement des semis de maïs

Des chiffres d’avancement des semis doivent être publiés ce jour aux États-Unis. Les analystes tablent, selon Agritel, sur une progression d’un peu plus de 10 % par rapport à la semaine passée. « Cela porterait le total semé à moins de 65 % en maïs, soit toujours sur des niveaux extrêmement faibles », commentait Agritel.

Les blés d’hiver américains souffrent des pluies

Le blé subit également les foudres de la météo. C’est notamment le cas dans le Kansas, un des principaux États producteurs de blé aux États-Unis. Les blés d’hiver, en pleine floraison, souffrent également des fortes précipitations, concluait Agritel.

 

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé regagnait 2,75 euros sur l’échéance de septembre à 184,75 euros, et 2,50 euros sur celle de décembre à 188 euros.

 

La tonne de maïs, elle, était sans direction claire, stable sur l’échéance rapprochée de juin à 163 euros, et progressant de 1,50 euro sur l’échéance d’août à 172 euros.