Les abatteurs ont davantage de difficultés à valoriser les pièces nobles (faux-filet…). Le déséquilibre entre la valorisation des avants et des arrières est préjudiciable aux races à viande.

Les stocks de vaches allaitantes sont nettement moins abondants que l’an passé à la même période. La sécheresse s’est traduite par de grosses ventes à l’automne. La gestion des stocks fourragers reste inquiétante pour un bon nombre d’éleveurs, car l’hiver n’est pas fini.

 

La demande est réduite dans les animaux viandés (R+/U). Les vaches R– légères se négocient entre 3,45 et 3,55 €/kg net et de 2,90 à 3,35 € pour les O souvent en manque de finition. Les charolaises R= convenables (moins de 10 ans et plus de 350 kg) se valorisent entre 3,60 et 3,65 €/kg de carcasse et les R+ de 3,65 et 3,75 €/kg en fonction des régions.

 

Les tarifs des réformes laitières se maintiennent face à des industriels qui ne veulent pas lâcher les prix. Les vaches prim’holsteins P+/O– de poids convenable sont commercialisées entre 2,65 et 2,70 €/kg et les P= s’échangent entre 2,35 et 2,55 €/kg. Quant aux P–, la valorisation reste réduite et comprise entre 1,60 et 1,80 €/kg en fonction du poids. Les normandes et les montbéliardes convenables se situent dans une gamme de prix allant de 3,05 à 3,15 €/kg.