Après plus d’un mois et demi de pression ininterrompue de baisse dans les réformes laitières, les gros industriels ont stabilisé leurs prix sur des bases plus faibles que l’an passé. Ce qui est en revanche peu commun, ce sont les gros écarts de valorisation que l’on peut observer entre les outils d’abattage. Dans les vaches P+/O– l’écart peut monter jusqu’à 0,15 €/kg de carcasse, avec des prim’holstein entre 2,50 à 2,65 €. La majorité des laitières P=2 se négocient entre 2,35 et 2,45 € en fonction du poids.
Dans le cheptel allaitant, les transactions sont très calmes avec des tarifs qui peinent à se maintenir dans les charolaises, mais sans hécatombe au regard de la faiblesse de la demande. Les bonnes vaches charolaises U– à U= se vendent entre 3,65 à 3,85 €. La tendance reste baissière dans les allaitantes R de conformation qui se valorisent entre de 3,45 à 3,58 €. Les limousines et les blondes d’Aquitaine sont moins demandées. Les organisateurs des concours sont assez inquiets de la poursuite du mouvement des gilets jaunes et de la baisse des ventes dans les magasins.