« Au Canada, le canola monte en raison de précipitations neigeuses », soulignait un analyste du cabinet ODA. Après des chutes de neige, vendredi dernier, on annonçait du froid pour les prochains jours, selon cet analyste.
Autre grand producteur de canola, l’Australie, deuxième exportateur mondial, était également en proie ces dernières semaines à des problèmes climatiques, avec des conditions sèches à l’Est et des gelées à l’Ouest.
Le déficit hydrique persistant en France et sur une partie de l’Europe devient préoccupant, non seulement pour les colzas, mais également pour les futurs semis d’automne qui débutent d’ailleurs dans un grand nombre de régions. Le colza retrouve donc des couleurs, à la faveur de craintes sur une chute importante des surfaces en France, et dans une moindre mesure en Allemagne, soulignait le cabinet Agritel.
Peu avant 18h30 sur Euronext, la tonne de colza regagnait 1,00 € sur l’échéance de novembre, à 372,25 €, et 1,25 € également sur celle de février, à 374,50 €.