L’impact de la sécheresse dans les semaines à venir est un sujet d’inquiétude. Des abattages massifs sont attendus en Allemagne et dans les pays du nord de l’Europe. L’est et le centre de la France sont dans la même situation, et certains éleveurs vont être obligés de vendre, faute de fourrage ou de finance.

 

Les bonnes vaches charolaises U se maintiennent entre 3,80 et 4,15 €, avec une moyenne proche de 3,95 €. Les charolaises standards et les allaitantes convenables (R = à R +) de plus de 400 kg se négocient de 3,65 à 3,75 € sur le marché de Cholet. La demande en femelles haut de gamme est plus ferme, du fait du réapprovisionnement des boucheries pour la fin des vacances d’été. Les blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg se valorisent entre 4,40 et 4,80 €. Les tarifs vont de 4,00 à 4,20 € pour les plus légères.

 

En laitières, une grande partie des commandes pour la rentrée est finalisée. Les volumes disponibles sont en accord avec la demande, ce qui entraîne une stabilité des prix, avec cependant des écarts significatifs entre les outils industriels. Les bonnes normandes lourdes se négocient de 3,30 à 3,35 €. Les tarifs des prim’holsteins sont également stables, entre 2,85 à 2,95 € pour les P +/O- à Cholet. Ils peuvent monter jusqu’à 3,00 € en livraison directe dans certains outils. La fourchette tarifaire est très large pour les vaches de gamme intermédiaire, avec de gros écarts de valorisation pour les P =, en fonction du poids et de la finition. Les vaches inférieures P- 1 et 2 restent malmenées et sont valorisées entre 1,50 et 2,00 €.