« Le marché est en correction. Après, est-ce que le marché a un vrai potentiel de baisse ? On sait que les maïs ne vont pas être géniaux sur l’Europe de l’Ouest, l’Australie fait face à une bonne sécheresse. On a les ingrédients pour tenir le marché sur l’année. On n’a pas les ingrédients pour s’envoler à 250 euros la tonne, mais le marché devrait rester relativement soutenu », estimait un courtier ayant requis l’anonymat.
Pour la première fois en six campagnes, le Conseil international des céréales (CIC) a d’ailleurs révisé à la baisse son estimation de la récolte mondiale en cours pour le blé, de 42 millions de tonnes à 716 Mt, tandis que la production d’orge serait la plus faible depuis 2012-2013, rapportait le cabinet Inter-Courtage.
Peu après 17h00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,75 euro sur l’échéance de septembre, à 202,25 euros, et de 1,75 euro également sur celle de décembre, à 204,00 euros.
La tonne de maïs semblait se rapprocher de l’équilibre, regagnant 50 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 184,75 euros, et perdant 50 centimes sur celle de janvier, à 186,00 euros.