Vers 17 h 30, la tonne de blé reculait de 0,25 € à 216,00 € sur le contrat de septembre, et de 0,50 € sur le contrat de décembre à 216,00 €, pour 46 100 lots échangés.

 

À la même heure, la tonne de maïs perdait 1,50 € sur le contrat de novembre, à 194,75 €, et 1,00 € sur l’échéance de janvier, à 196,25 €, pour quelques 1 000 lots échangés.

 

Comme sur le marché de Chicago mardi, le blé en Europe a subi des prises de bénéfices à l’approche du seuil de résistance des 219-220 €/t, même s’il continue d’être soutenu par le facteur sécheresse qui fait craindre des baisses de production plus importantes que prévu en Europe, au Canada et en Australie.

 

« Les fondamentaux restent les mêmes mais les opérateurs affichent une certaine prudence à 2 jours du rapport de l’USDA », indique une note d’Agritel.

 

En France, le ministère de l’Agriculture a publié mardi ses dernières estimations de production de céréales. La production de blé devrait passer à 35,1 millions de tonnes, en baisse d’un million de tonnes par rapport aux estimations du 10 juillet, et à 12,8 millions de tonnes pour le maïs.

 

« Bien qu’en nette baisse, ces estimations nous semblent encore surestimées, surtout pour le maïs », estime ODA, en raison des dégâts causés par la sécheresse. Pour le blé, Agritel estime également que la prévision officielle française est encore surestimée d’un million de tonnes.