« Il y a de vraies craintes dans le nord de l’Europe, sur la mer Baltique, un peu en Allemagne, un peu en Pologne, il y a un peu de crainte sur les cultures d’hiver », commentait Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage. Il évoquait également quelques petits doutes sur les semis de printemps en Russie, touchés par un peu de sécheresse.
Si ces éléments soutiennent les cours du blé, certains opérateurs éprouvent selon lui des doutes quant à la poursuite de cette hausse.
Peu avant 17 heures sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 € tant sur l’échéance de septembre, à 183,50 €, que sur celle de décembre, à 186,75 €, pour près de 32 200 lots échangés.
« Le marché enregistre ainsi des mouvements forts actuellement dans un contexte d’hésitations à l’approche de la nouvelle récolte. Les conditions des cultures sont en effet déterminantes désormais pour les cultures à paille », soulignait de son côté le cabinet Inter-Courtage.
La tonne de maïs, quant à elle, était également à l’équilibre, regagnant 0,25 € sur l’échéance d’août, à 168,75 €, et 1,25 € sur celle de novembre à 172 €, pour près de 1 200 lots échangés.
Sur le plan monétaire, l’euro poursuivait sa hausse face au dollar, au lendemain d’informations selon lesquelles la Banque centrale européenne (BCE) pourrait discuter de l’avenir de son programme de rachat de dette lors de sa réunion de la semaine prochaine.