Vers 16h45 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,75 € tant sur l’échéance de septembre, à 182,25 €, que sur l’échéance de décembre, à 185,50 €, pour plus de 42 200 lots échangés.
Les inquiétudes sur les conditions météorologiques dans plusieurs grandes zones de production du blé planent sur le marché, que ce soient les problèmes de sécheresse qui ont affecté la récolte d’hiver aux États-Unis, ou le manque de précipitations dans l’ouest de l’Australie, au Canada et en Russie.
À 1,1727 dollar contre 1,1720 la veille, l’euro se stabilisait dans un marché qui avance à tâtons, entre incertitudes sur la Corée du Nord et menaces américaines de durcir les droits de douane sur les importations de véhicules.
La tonne de maïs était aussi en hausse, gagnant 1 € sur l’échéance de juin, à 170,50 €, et 0,50 € sur celle d’août, à 172,50 €, pour plus de 1 700 lots échangés.
Sur le marché physique, l’activité était ralentie à l’approche de la fin de campagne. « On a des industriels globalement bien couverts, enquiquinés par leur logistique », indiquait un négociant sous couvert d’anonymat, qui ajoutait au sujet des orges qu’il n’y a « plus de demande parce que tout le monde est couvert ».