L’euro grimpait face à un dollar qui n’est pas parvenu à tirer parti de données plus fortes qu’attendu de l’inflation aux États-Unis, le marché semblant avoir déjà intégré la possibilité d’une hausse des taux américains en mars. Cette donnée continue de pénaliser la compétitivité des blés français et européens à l’exportation.

 

Mercredi, FranceAgriMer a une nouvelle fois révisé à la baisse l’objectif d’exportation hexagonal vers les pays hors de l’Union européenne de 9,3 à 9 millions de tonnes (Mt). En conséquence, le stock de fin de campagne est désormais prévu pour atteindre 3,25 Mt contre 2,9 précédemment, et pourrait s’alourdir encore dans les prochains mois. Le cabinet Agritel va jusqu’à prévoir un stock autour des 4 Mt.

 

À 17h15 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 € sur mars à 159,25 €, et 0,50 €, sur mai à 161 €, pour un peu plus de 24 000 lots échangés.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 0,75 € sur mars, à 154,25 €, et de 1 € sur juin, à 160,50 €, pour environ 750 lots échangés.