L’euro montait pourtant encore légèrement face au dollar mercredi, restant plus que jamais à des niveaux records depuis plus de trois ans, mettant ainsi à mal la compétitivité des blés cultivés en Europe.
« Après avoir beaucoup baissé en quelques jours, il faut consolider », commentait Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage, qui, hormis une séance de nuit à l’équilibre du côté de Chicago, ne voyait pas trop d’éléments susceptibles de faire remonter nettement les cours.
L’origine russe toujours compétitive
L’Égypte a conclu mardi un nouvel achat de 295 000 tonnes de blé et, sans surprise, c’est une fois de plus la marchandise d’origine russe qui a été retenue, restant compétitive « malgré des prix en légère hausse », soulignait de son côté le cabinet Agritel.
Peu avant 17h30 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,25 € sur mars, à 155,75 €, et 1 € sur mai, à 158,75 €.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 0,75 € sur mars, à 152,25 €, et 1 € sur juin, à 160 €.