Les tarifs tendent néanmoins à se stabiliser après les légères plus-values accordées à ceux qui ont continué de les approvisionner entre les fêtes. Les industriels vont tenter de remettre une légère pression pour la semaine prochaine pour faire face au recul des besoins (promotion de porc). Mais les disponibilités seront moins soutenues, notamment dans la moitié sud du pays et devraient permettre une certaine résistance de la part des vendeurs.

 

Les vaches frisonnes P+/O– lourdes se négocient entre 2,55 et 2,65 € rendues abattoir selon les entreprises et les P= se situent entre 2,40 et 2,50 € en fonction du poids des animaux. Les bonnes Normandes et Montbéliardes O=/O+ se sont commercialisées de 3,10 à 3,15 € et la masse des O= se vendent autour de 3,05 €.

 

Dans les femelles de qualité bouchère, les tarifs sont stables, mais dans une ambiance plus lourde. Les besoins des magasins sont en retrait surtout avec la concurrence des promotions de porc. Les jeunes vaches Limousines U= se négocient entre 4,05 et 4,50 € sur le marché de Cholet. Quant aux blondes d’Aquitaine de qualité, les cours vont de 4,30 € dans les U de 420 kg à 4,60 € dans les 500 kg, voire 5,00 € dans les très bonnes.

 

Dans les allaitantes de choix secondaire, le commerce est morose pour ce début d’année avec une offre qui reste suffisante pour la faiblesse de la demande. La gamme tarifaire ne montre pas de grand changement par rapport à la fin de l’année avec des vaches R= de 350 à 400 kg de moins de 10 ans commercialisés de 3,40 à 3,50 € pour se situer entre 3,50 et 3,60 € dans les jeunes lourdes.

 

Les animaux plus âgés restent pénalisés même s’ils sont bien conformés. Les allaitantes de bas de gamme ou maigres sont peu recherchées par les abatteurs et surtout très peu appréciées par les consommateurs.