Vers 15h45 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 75 centimes sur l’échéance de mars à 161,50 € et de mai à 165,00 €.

 

L’euro baissait face au dollar vendredi, peu avant la publication des chiffres de l’emploi aux États-Unis, redonnant un peu de compétitivité aux céréales européennes sur les marchés à l’exportation, faute d’éléments d’information nouveaux.

 

La tonne de maïs, quant à elle, bénéficiait également de ce soutien monétaire pour être dans le vert, regagnant 25 centimes, tant sur l’échéance rapprochée de janvier à 154 € que sur celle de mars à 159 €.

 

« Tant qu’il n’y a pas d’incident climatique majeur, le marché est lourd, commentait un spécialiste du marché. Les échanges sont faibles, l’industrie est bien couverte, il y a toujours de la demande à l’exportation en blé, en orge, malgré tout, ce qui entretien un filet d’affaires, mais l’industrie française est extrêmement calme. »

 

Dans les places portuaires, le prix physique des blés comme des maïs a baissé par rapport à la semaine dernière.