Vers 17h15 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 2 € sur décembre, à 161,50 €, et 1,50 € sur l’échéance de mars, à 166,25 €.
La baisse du blé mercredi à Chicago a été enclenchée par des facteurs automatiques, le point bas d’août dernier ayant été franchi à la baisse, cela a accéléré la baisse des cours, explique ODA dans une note.
« Ces niveaux doivent inciter les acheteurs à accentuer leurs couvertures, dans un contexte où l’approche de l’hiver est synonyme bien souvent de risques climatiques, même si à ce jour aucune crainte n’est actuellement avérée, estime Agritel. Les niveaux de prix actuels sont en dessous des coûts de production dans la majeure partie des pays. »
Le rapport de la FAO publié ce jeudi explique la pression globale baissière sur les prix du blé, malgré le rebond technique de jeudi : « En 2017, le niveau de la production mondiale de céréales devrait être légèrement supérieur au pic atteint en 2016 », indique la FAO en soulignant que « le niveau des stocks mondiaux de blé devrait » aussi « atteindre un record historique ».
Quelques éléments haussiers
Pourtant quelques éléments haussiers sont à noter, notamment une baisse à 52 % du pourcentage des notations « bon à excellent » de la récolte à venir, au lieu de 59 % attendus et 58 % l’an dernier à la même époque, note ODA. Et la vente de 100 000 tonnes de blé américain à l’Irak.
Les prix du maïs sont en hausse de 2,25 € la tonne sur novembre à 151,75 €, et stable sur janvier, à 157,25 €.