Peu après 17h00, la tonne de blé restait inchangée sur décembre à 161,50 euros et perdait 25 centimes sur mars, à 167 euros.

 

Les révisions à la baisse de la récolte australienne la semaine dernière ont redonné du soutien au prix du blé Fob (free on board, prix de la marchandise embarquée à bord du bateau), estime Alexandre Boy, analyste en chef au cabinet Agritel.

 

Néanmoins, la récolte russe continue de faire pression sur le marché mondial. Ainsi, le ministre de l’Agriculture russe a annoncé la fourniture, via un contrat entre compagnies d’État, de 600 000 tonnes de blé russe au Venezuela. Selon le cabinet Inter-Courtage, cette quantité viendrait, du moins en partie, des réserves du pays, pour au moins 500 000 tonnes.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1,25 euro sur novembre à 156 euros et perdait 50 centimes sur janvier à 161 euros.

 

Alors que la production en mer noire a été revue à la baisse par l’USDA, l’Union européenne a réajusté à la hausse le potentiel de rendement des surfaces de maïs grain, tablant sur un rendement moyen de 6,99 t/ha.

 

« Le bilan européen en maïs s’annonce malgré tout déficitaire sur la campagne de 2017-2018 où le recours aux importations sera nécessaire dans des volumes supérieurs à l’an dernier », note le cabinet Agritel.