Peu avant 17 heures, la tonne de blé perdait 1, 25 euro, tant sur l’échéance de décembre, à 160,50 euros, que sur celle de mars, à 166,25 euros.
Alors que les céréales ont connu un léger rebond mercredi à Chicago, soutenues notamment par les inquiétudes liées aux éventuelles conséquences du passage de l’ouragan Irma dans le sud-est des États-Unis, les cours reprenaient le mouvement de la baisse ce jeudi, pénalisés entre autres par la montée de l’euro qui repasse au-dessus de la barre des 1,19 face au dollar.
Par ailleurs, la FAO a révisé aujourd’hui à la hausse, son estimation des récoltes pour la campagne de 2017-2018, et table sur une forte augmentation des stocks et des échanges dans le monde. Ainsi, au mois d’août, l’indice des prix des produits alimentaires de la FAO s’est contracté de 1,3 % par rapport à juillet, « en raison principalement de perspectives de récoltes céréalières abondantes laissant entrevoir une importante reconstitution des stocks », a indiqué jeudi la FAO.
Dans ce contexte de hausse des stocks attendus, les opérateurs prennent peu de positions. Sur la scène internationale, on note tout de même l’achat de près de 40 000 t de blé fourrager et un peu plus de 30 000 t d’orge fourragère du japon.
Dans la même lignée, le maïs perdait à la même heure 1,25 euro sur novembre, à 158 euros, et 1 euro sur janvier, à 163 euros.