Les cours ont reculé à la fin de la semaine dernière à Chicago, du fait de précipitations aux États-Unis qui sont venues tempérer les craintes liées à la sécheresse. Ce lundi en fin d’après-midi, les prix du blé étaient en léger repli, dans le sillage de la Bourse de Chicago et alors que les bonnes conditions météo ont permis aux récoltes de continuer à progresser à la fin de la semaine dernière.
Peu après 16h30, la tonne de blé perdait 1,75 € sur l’échéance de septembre, à 168,5 €, et 2 € sur celle de décembre, à 174 €.
En France, les chantiers de récolte ont repris ce weekend, avec l’amélioration des conditions climatiques, notamment dans le nord du pays, relève le cabinet Agritel.
FranceAgriMer estimait les récoltes de blé tendre réalisées à hauteur de 85 % lundi dernier et celles d’orge de printemps à 80 %. Ces chiffres, qui marquent une nette avance par rapport aux moissons de l’an dernier ne sont pas non plus de nature à orienter les prix à la hausse.
Parmi les éléments de soutien, l’euro est à la baisse face au dollar, une tendance susceptible de favoriser l’exportation.
États-Unis, Allemagne et Pologne à suivre de près
ODA indique par ailleurs que les opérateurs restent attentifs dans le suivi des récoltes de blés de printemps aux États-Unis, en Allemagne et en Pologne. Aux États-Unis, où les rendements seraient en baisse de 17 % d’après ODA, ce sont les « surfaces qui ne seront pas récoltées » qui sont à suivre. En Allemagne et en Pologne, de fortes précipitations, avec des inondations locales, sont à noter… et inquiètent les opérateurs.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait de 1,5 € sur l’échéance de novembre, à 156,75 €, et perdait 1 € sur l’échéance de janvier, à 165 €.