Peu avant 17 heures sur Euronext, la tonne de blé était stable sur l’échéance rapprochée de septembre à 169,75 € et perdait 0,50 € sur l’échéance de décembre à 173,25 €.
Le département américain de l’Agriculture (USDA) avait indiqué lundi après la clôture que seulement 45 % du blé de printemps, qui a particulièrement souffert du manque d’humidité, était considéré comme bon à excellent, contre 55 % la semaine précédente et 79 % à la même époque l’an dernier. Les cours de ce blé coté à Minneapolis ont bondi mardi, emportant dans leur sillage le blé échangé à Chicago.
Pour la campagne de 2017-18 de l’Union européenne, Olivia Le Lamer, de FranceAgriMer, soulignait, chiffres à l’appui, une « inversion des perspectives » en ce qui concerne le stock final de blé tendre, qui baisserait par rapport à l’exercice précédent alors qu’il était initialement prévu à la hausse. Ce changement de perspective serait dû à une révision à la baisse de la production de 670 000 tonnes à la fin d’avril par rapport au mois précédent.
En ce qui concerne la France, pour les cultures de blé tendre actuellement au stade du remplissage du grain, « tout peut encore se jouer », indiquait mercredi lors d’un point de presse FranceAgriMer, indiquant que « la chaleur des derniers jours accélère la croissance des grains ».
« En matière de potentiel de rendement, si tout continue dans cette mesure, on se retrouvera dans une année moyenne à l’échelle de la France », a indiqué un expert de FranceAgriMer. Les dernières incertitudes sont liées à l’accès à l’eau et aux chaleurs.
Alors que le maïs arrive à un stade où il a d’importants besoins en eau, certains bassins de production comme la Charente, seront en « interdiction totale d’irrigation à compter de demain (jeudi) », a-t-on ajouté chez FranceAgriMer.
Le maïs profitait également de ces incertitudes frappant les États-Unis et la France. La tonne de maïs était en hausse de 0,25 € sur août à 174 € et était stable sur novembre à 171 €.