Peu avant 17h00, la tonne de blé regagnait 1,75 euro sur l’échéance rapprochée de septembre à 168,50 euros, de même que sur celle de décembre à 172,75 euros.
Les prix du blé ont nettement grimpé mardi à Chicago, après une évaluation des cultures de blé de printemps revue à la baisse par le département américain de l’Agriculture (USDA).
Dans son rapport, publié lundi après la clôture, l’USDA estime que seulement 55 % des cultures de blé de printemps sont en bonne ou excellente condition pour la semaine achevée le 4 juin, contre 62 % une semaine plus tôt et 79 % un an auparavant.
« Ce sont essentiellement les blés de printemps cotés sur Minneapolis qui suscitent des craintes, dans un contexte de déficit hydrique qui pourrait également à terme affecter les maïs et soja de la région des grands lacs », soulignait le cabinet Agritel.
Un analyste du cabinet Inter-Courtage évoquait une « claque » à propos de ces nouvelles projections, qui ont entraîné un mouvement spéculatif important des fonds.
La tonne de maïs, quant à elle, grimpait de 2,25 euros sur l’échéance d’août à 173 euros la tonne et 25 centimes sur novembre à 171 euros.