Vers 18h25 sur Euronext, la tonne de blé à l’échéance de mai était en recul de 1,5 € à 166,75 €/t pour l’échéance de mai, et de 75 centimes à 166,75 €/t sur l’échéance de septembre. Le volume des échanges était de 30 000 lots.

 

À la même heure, les cours de la tonne de maïs étaient aussi orientés à la baisse, perdant 50 centimes sur l’échéance de juin à 171 €/t, et 75 centimes sur l’échéance d’août à 175 €/t. Le tout dans un volume ultra-confidentiel, inférieur à 800 lots.

 

Le manque d’activité est dû à l’ambiance attentiste du marché avant la publication vendredi soir du rapport américain sur les surfaces ensemencées aux États-Unis, notent les analystes. En blé, le marché attend dans la journée le résultat d’un appel d’offres lancé par la Tunisie pour 100 000 tonnes de blé tendre meunier et 75 000 tonnes d’orge fourragère. L’Algérie a acheté entre 200 000 et 250 000 tonnes de blé dur mardi, venant probablement d’Amérique du Nord.

 

Pour le maïs, Agritel note que malgré la faible production française cette année, de nature à soutenir les cours, la concurrence des origines ukrainienne pèse sur le marché. Par ailleurs, les tensions entre la Turquie et la Russie engendrent une baisse des prix sur le marché russe, rendant cette origine de nouveau très concurrentielle sur le marché international.