Vers 17h55 sur Euronext, la tonne de blé perdait 1 € sur l’échéance de mai à 170,75 €/t, et 50 centimes sur celle de septembre à 169,75 €/t, dans un volume d’échanges d’environ 38 100 lots.
« Il y a de gros retours d’intérêts acheteurs sur le blé européen », soulignait un analyste de la société Agritel, citant notamment l’Arabie Saoudite et l’Algérie. Selon lui, au-delà d’une nouvelle petite baisse de l’euro qui redonne de la compétitivité aux céréales de l’Union européenne, ces marques d’intérêts compensent la baisse observée ces derniers jours à la Bourse de Chicago, qui a entraîné Euronext avec elle, dans un « mouvement exagéré ».
La Bourse de Chicago a notamment réagi aux dernières prévisions de récoltes de céréales publiées à la fin de la semaine dernière par le ministère américain de l’Agriculture.
« Sur les échanges internationaux, la journée a été assez chargée avec l’achat de 735 000 tonnes de blé de l’Arabie Saoudite (une large partie proviendrait de l’Allemagne). Parallèlement, le traditionnel client de la France, l’Algérie, a lancé un appel d’offres pour du blé tendre », soulignait de son côté l’agence ODA.
La tonne de maïs, elle, perdait 50 centimes sur l’échéance de juin à 170,50 €/t, et 50 centimes également sur août à 174,75 €/t, dans un volume d’un peu moins de 1 300 lots échangés.