Bien que les marchés pétroliers restent globalement sceptiques sur la capacité des baisses de production de l’Opep à rééquilibrer les marchés, des annonces répétées de l’Arabie Saoudite sur sa volonté de réduire sa production soutiennent les cours de l’or noir qui remontaient légèrement mercredi en mi-journée à Londres, après avoir fortement baissé lundi.

 

Les cours du colza, comme ceux du soja, sont fortement influencés par les cours du pétrole, car ils sont utilisés pour la fabrication de biocarburants.

 

Du côté du soja, le marché hésite sur l’influence à accorder aux différentes prévisions de récolte en provenance d’Amérique latine : les inondations en Argentine ont poussé les opérateurs à diminuer leurs estimations de production de soja dans une fourchette de 50 à 57 M de tonnes, tandis qu’au Brésil, c’est le contraire.

 

Malgré des zones très sèches, le pays a continué d’augmenter son estimation de production de soja à 103,8 millions de tonnes. Inter-Courtage note que « le cycle de culture est encore loin d’ici à la récolte, et que les Brésiliens ont une certaine tendance à être optimistes avant récolte ».

 

Vers 18 h 00, le cours du colza perd 1 € sur l’échéance de février à 413 €/t et 25 centimes sur celle de mai à 411,75 €/t, ce qui représente néanmoins un gain par rapport à la situation à la mi-journée mardi, où l’échéance de février cotait 411,75 €/t, et 409 pour celle de mai, à peu près à la même heure.

 

Le volume de transactions s’élève à près de 14 300 lots.