« La rupture conventionnelle présente un intérêt pour le chef d’exploitation et pour le salarié. Pour l’employeur, c’est une alternative à un licenciement, dont la procédure peut être longue, contraignante et qui nécessite un motif valable. Que la demande de rupture conventionnelle émane de l’employeur ou de son employé, elle n’a pas à être motivée.

De plus, les conditions à respecter pour que le salarié puisse prétendre aux allocations-chômage après la rupture conventionnelle sont les mêmes que celles suivant un licenciement. Cela favorise l’accord entre les deux parties. »

 

Karine Di Donato, juriste à la FDSEA de la Manche.