Grâce à une nouvelle forme d’assurance dite « indicielle », il est possible de se garantir contre une baisse de rendement, un risque d’échaudage des céréales en juin, un risque de gel de la vigne ou des pommiers au printemps, ou contre tout autre accident climatique. Elle se différencie des assurances classiques qui proposent pour garantir les risques climatiques, un contrat basé sur une expertise à la parcelle, ce qui suppose le déplacement d’un expert.

Une référence officielle

Fixée dans le contrat

Dans ce nouveau type d’assurance, la référence retenue pour le déclenchement de l’assurance est une donnée mesurée officiellement. Par exemple, par une station météo publique, qui va attester une température supérieure à 25° C pendant quatre jours de suite au mois de juin, moins de 10 mm de précipitation du 15 mars au 30 avril, une température inférieure à 0° C en avril… Elle peut aussi se référer à un cours officiel comme la cotation des céréales à Rouen, le rendement moyen de l’année fourni par Agreste, ou toute autre référence fixée dans les termes du contrat.

Il est aussi possible d’assurer un chiffre d’affaires, en choisissant des indices officiels comme, par exemple, le rendement moyen départemental Agreste multiplié par un cours du blé à Rouen.

Assurance rendement

Hors performances « réalisées »

L’agriculteur peut opter pour une assurance rendement « indicielle », par exemple pour l’équivalent de sa surface de blé. L’indice dans ce cas, est le rendement et l’unité d’indice, la tonne/ha.

En cas d’accident climatique, l’assurance ne se déclenche pas en fonction du rendement qu’il a effectivement obtenu sur son exploitation, mais en fonction de la référence retenue, la moyenne Agreste du département, par exemple. De plus, le montant de l’indemnisation sera lui également calculé à partir du rendement de référence.

Le client doit aussi choisir la franchise ou le seuil de déclenchement de l’assurance, et le montant de l’indemnisation par unité d’indice. À partir de ces éléments, Meteo Protect calcule ainsi la prime d’assurance, en fonction des données météo sur quarante ans et de la probabilité que l’accident climatique assuré se produise.

Pas de subventions

Contrats souples

Par rapport aux assurances climatiques classiques, pas besoin d’assurer toutes ses cultures et toutes ses parcelles. Par contre, cette souplesse a un inconvénient, l’agriculteur ne peut pas bénéficier de la subvention de la Pac.