Comme pour les cas précédents signalés aux États-Unis, la personne infectée par le virus de la grippe aviaire travaille dans une ferme. Elle était dans ce cadre exposée à des vaches infectées, ont fait savoir les CDC (centre de contrôle et de prévention des maladies) dans un communiqué de presse.
Traité avec un antiviral
Cette personne n’a présenté que des symptômes aux yeux, a reçu un médicament antiviral, et s’est depuis remise. Une première infection au Texas, dans le sud des États-Unis, avait été annoncée le 1er avril. Il s’agissait alors du premier cas connu mondialement de grippe aviaire chez un humain via une vache.
Deux autres cas avaient ensuite été rapportés dans le Michigan. De nombreux troupeaux de vaches sont infectés à travers plusieurs États américains, une épidémie qui a pour la première fois été détectée en mars. Le risque pour la population américaine reste « faible », ont toutefois souligné les centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Des experts inquiets
Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre.
Les CDC ont réitéré leur appel à la précaution pour les travailleurs en contact avec des vaches infectées. Des mesures ont été prises pour distribuer des équipements de protection, et de nombreux appels ont été conduits avec des responsables locaux et représentants de la filière.
Les CDC ont indiqué que « des analyses génétiques supplémentaires » seraient réalisées concernant le cas du Colorado pour détecter toute possible modification du virus qui « pourrait modifier l’évaluation du risque » de l’agence pour la population.