Ils l’avaient annoncé en novembre dernier à l’occasion d’un colloque contre l’agribashing organisé à l’Assemblée nationale : les députés des Républicains veulent mettre un terme aux intrusions et agressions à l’encontre des professionnels agricoles.
Seules les associations reconnues coupables
Ainsi, pour parer au fléau, c’est sur le porte-monnaie que les parlementaires ont décidé de tirer. Avec trente députés de son groupe, Marc Le Fur (LR), élu des Côtes-d’Armor, a déposé le 4 décembre 2019, une proposition de loi visant à exclure du bénéfice de la réduction d’impôt, les dons effectués à certaines associations anti-viande.
Le texte pointe précisément les associations dont « des membres ont été reconnus coupables d’actes d’intrusion et/ou de violence vis-à-vis des professionnels agricoles ou d’incitation à de tels actes ». Par professionnels agricoles, les parlementaires entendent les éleveurs, les abatteurs, les professionnels de l’agroalimentaire et les bouchers-charcutiers.
Des sanctions pénales en réflexion
À l’origine, le groupe avait souhaité que cette proposition de loi soit examinée sous la forme d’un amendement dans le projet de loi de finances puis la proposition de loi EGAlim, mais le texte avait été jugé irrecevable dans les deux cas.
La majorité et les Républicains travaillent en revanche main dans la main sur un texte de loi concernant le renforcement des sanctions pénales à l’encontre des activistes.
> Voir aussi :Intrusions et agression - Les députés s’attaquent aux antispécistes