1 400 communes devraient sortir de la carte des zones défavorisées, a estimé Stéphane Travert, au micro d’Europe 1, le 18 février. Certains agriculteurs « perdront de l’argent », a reconnu le ministre. Il a assuré que les pouvoirs publics allaient les « accompagner pour faire en sorte que cette perte soit la moins forte possible et les aider à se restructurer, à travailler sur d’autres types d’agriculture ».

 

La carte définitive n’est pas encore arrêtée. Stéphane Travert a souligné qu’il serait possible de « rattraper çà ou là quelques communes » sur certains départements. La France va « porter devant la Commission européenne la carte qui soit la plus juste possible », a-t-il affirmé.

Des plans d’accompagnement concrets

Le 19 février, lors d’une conférence de presse, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert a rappelé l’inquiétude de nombreux agriculteurs qui voient leur commune sortir des zones défavorisées.

 

« J’ai écouté hier le ministre dire qu’il allait les accompagner. L’empathie, c’est bien, a-t-elle expliqué, mais qui paye ? Quoi ? » Le syndicat demande que le ministre continue à améliorer la carte mais aussi que les propositions d’accompagnement pour les agriculteurs qui sortent du zonage soient structurées.

 

« Par exemple, le département des Deux-Sèvres devrait perdre plus de 9 millions d’euros. C’est extrêmement compliqué de trouver comment remplacer un tel montant. Je veux du concret, et que le gouvernement détaille comment sera mis en place le plan d’accompagnement dans ce département », insiste Christiane Lambert.