« Nos deux associations d’éleveurs ont des moyens limités, expose Sébastien Cluzel, président de Symbiose et secrétaire général du HBC. En échangeant, nous nous sommes rendu compte que nous partageons des besoins communs et une volonté de s’assurer que les éleveurs restent maîtres de la génétique. Nous avons décidé de monter Symbiose dans l’esprit d’une Cuma. Ce n’est pas du tout politique, juste technique. »

Des services plus accessibles

Les projets sont en cours de construction. « Nous souhaitons en premier lieu développer des outils informatiques de traitements des données, au service des techniciens puis des éleveurs. » Le développement informatique coûte cher. Le but de l’association est de partager ces frais « pour que les services soient plus accessibles aux éleveurs ». À plus long terme, « Symbiose pourrait également être un outil de promotion des races françaises à l’international », confie son président.

Ouverture

« Nous encourageons les autres races à nous rejoindre, ajoute Sébastien Cluzel. Quelques-unes nous ont déjà fait part de leur intérêt. Avec Symbiose, nous disposons d’un réel outil de travail pour, d’une part, répondre aux besoins des éleveurs et, d’autre part, développer ensemble des projets de plus grande envergure. En revanche, nous souhaitons garder chacun notre propre identité de race. »

V.S.