« En janvier 2022, les abattages de porcs reculent de 3,5 % en tonnes-équivalent carcasse (tec) par rapport aux niveaux soutenus de 2021. Ils sont toutefois proches de la moyenne 2017-2021 (+0,4 % en tec) », résume Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa dernière note d’information rapide.

 

Dans le détail, les abattages de porcs charcutiers se replient de 3,4 %, ceux de coches et verrats de 6,5 % et ceux de porcelets de presque 9 %.

 

La cotation entrée abattoirs du porc charcutier (classe E + S) se stabilise à hauteur de 1,41 €/kg de carcasse, pour un poids moyen à l’abattage globalement stable sur un an (94,7 kg).

La consommation progresse en 2021

Sur l’ensemble de l’année 2021, les abattages français de porcins sont restés stables sur un an, autour de 2,2 millions de tec. Les importations et les exportations de viande et graisse porcines (hors abats) ont respectivement progressé de 9,9 % et de 3,7 %. « Le volume des importations de viande et graisse porcines est particulièrement élevé depuis septembre », commente Agreste, notamment en provenance de l’Espagne, du Royaume-Uni et de l’Allemagne.

 

Au final, la consommation apparente de viande porcine en France a légèrement augmenté l’an passé, de l’ordre de 1,6 % sur un an.