« Nous avons appris, il y a dix jours que votre gouvernement envisageait de publier les quantités de glyphosate utilisées selon le code postal ! Une seule question Monsieur le ministre : pourquoi ? Pour stigmatiser les agriculteurs ? Pour faire monter la pression sociétale ? Pour permettre le respect des engagements présidentiels ? Vous nous répondrez », a-t-elle lancé au ministre.

 

Une fois monté à la tribune, le ministre a semblé être pris au dépourvu. « Faisons fi de tous ces sujets. Le président de la République l’a dit : nous allons aller de l’avant. Et nous allons sortir du glyphosate dans les trois ans. Je sais que cela ne fera pas plaisir à tout le monde, mais nous ne laisserons personne sans solution. Et je veux le redire, mais plus que le glyphosate, il faut sortir de la dépendance aux produits phytopharmaceutiques. Et c’est ce que vous faites tous. Ne faisons pas de bataille entre nous là-dessus. Avançons. »

 

Bref, le ministre n’a pas répondu à la question de la présidente de la FNSEA. Question qui est revenue sur le tapis lors du point de presse qui a suivi son discours. Et là, le ministre a d’abord dit qu’il ne répondrait pas. Avant d’ajouter : « Je ne sais pas. » Et de lâcher que : « C’était au-delà de sa compétence. »