Dans le rapport mensuel du ministère, la prochaine récolte américaine est ainsi abaissée de 34,3 millions de tonnes (Mt), à 347,5 Mt, ce qui ramène les stocks mondiaux de fin de campagne à 290,5 Mt. « Ils ont touché à la fois aux rendements et aux surfaces », soulignait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel.

 

Cette projection est très en deçà des attentes des analystes, qui tablaient sur 362 Mt en moyenne, indiquait M. Cordier. « Ça soutient pour le moment Chicago qui reprend plus de 2 % sur le maïs », indiquait-il. Avec les producteurs encore en train de semer, « il y a encore beaucoup d’inconnues », concernant les volumes, mais aussi la qualité, soulignait Nathan Cordier.

La production de blé en hausse de 3,3 Mt

 

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Conséquence de cette situation de tension sur les volumes disponibles de maïs, la consommation animale de fourrage à base de blé pourrait être revue à la hausse aux États-Unis.

 

Cette évolution permettrait de contenir l’augmentation des stocks mondiaux de blé à 294,3 Mt (+1,3 Mt), conséquence d’une révision à la hausse de la production mondiale (780,8 Mt, +3,3 Mt). Cette dernière est imputable notamment à la Russie, avec 1 Mt supplémentaire (à 78 Mt) et d’une hausse des stocks de début de campagne, due à une baisse de la campagne finissante des exportations russes (36 Mt contre 37 Mt lors du précédent rapport).

Ralentissement des échanges de soja USA-Chine

 

 

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Concernant le soja, les stocks de fin de campagne aux États-Unis sont projetés en hausse à un niveau record, à 28,4 Mt (+2 Mt). C’est la conséquence d’une hausse équivalente des stocks de début de campagne, « du fait du ralentissement des exportations » vers la Chine des marchandises américaines, en raison des tensions commerciales entre Pékin et Washington, concluait Nathan Cordier.