En juin 2021, les tendances d’évolution sont à la baisse sur la majorité des nappes. « Ce constat est habituel à cette période de l’année. En effet, les pluies arrivant à s’infiltrer dans les sols sont utilisées par la végétation et n’atteignent que rarement les nappes », rappelle le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), dans un communiqué daté du 12 juillet 2021.
Nappes majoritairement en baisse
La vidange des nappes se poursuit donc et les niveaux restent majoritairement en baisse. Si les apports pluviométriques sont insuffisants pour compenser la vidange des nappes vers leurs exutoires naturels (zones humides, cours d’eau, océan…) et permettre aux niveaux de remonter, ils sont cependant suffisants pour ralentir l’intensité de la vidange sur la plupart des nappes.
Plusieurs situations favorables
Plusieurs nappes présentent des situations favorables, avec des niveaux proches ou au-dessus des moyennes par rapport aux mois de juin des années antérieures :
- Le bénéfice des recharges abondantes des deux hivers précédents se fait toujours ressentir sur les nappes alluviales de la Garonne et de ses affluents et sur la nappe du plio-quaternaire, et leurs niveaux sont modérément hauts à hauts ;
- Les nappes inertielles de la craie et des formations du tertiaire du Bassin parisien et de l’Artois-Picardie, dont la recharge hivernale a été satisfaisante, affichent des niveaux proches des moyennes mensuelles ;
- Les niveaux des nappes des alluvions de la Saône amont et de ses affluents sont modérément hauts, du fait des fortes précipitations de mai.
Niveaux sous les moyennes pour d’autres
Certaines nappes montrent des situations moins favorables, avec des niveaux sous les moyennes de tous les mois de juin, nécessitant une surveillance renforcée :
- Les niveaux des nappes alluviales de l’Adour et du Gave du Pau sont modérément bas, du fait d’une sécheresse printanière ;
- Les nappes des cailloutis pliocènes de la Bourgogne-Franche-Comté et des corridors fluvio-glaciaires du Rhône amont et moyen enregistrent des niveaux modérément bas à bas ;
- La situation reste fragile sur les nappes karstiques des régions montpelliéraine et nîmoise ainsi que sur les nappes alluviales et des formations complexes du littoral languedocien et de la Provence où les niveaux sont bas.