précise également la liste des cultures qui peuvent être semées, plantées ou replantées les années qui suivent une culture de betteraves sucrières dont les semences ont été traitées avec des pesticides contenant de l’imidaclopride ou du thiamethoxam (ou thiaméthoxame).

 

 

Ce texte, avec la loi du 14 décembre 2020, est la réponse du gouvernement à la crise qui a frappé les betteraviers français en 2020, avec la propagation du virus de la jaunisse. Ils font partie de l’arsenal réglementaire qui autorise le retour pour une durée maximale de trois ans des néonicotinoïdes à titre dérogatoire comme la législation européenne le permet.

 

Le ministère de l’Agriculture argumente que, selon la réglementation européenne, cet arrêté ne « peut être pris qu’en présence d’un danger qui ne peut être maîtrisé par d’autres moyens ». Et que les simulations réalisées par l’Inrae ne permettent « pas d’écarter l’hypothèse que 2021 soit semblable à 2020, en matière de risques de virose sur la betterave sucrière en France ».