Qu’est ce que la bioéconomie : « c’est l’économie du vivant, celle qui valorise une énergie abondante, renouvelable et gratuite : l’énergie solaire, détaille le ministère de l’Agriculture dans son communiqué diffusé le 27 février 2018. Elle couvre la production, la mobilisation et l’utilisation des ressources agricoles, forestières et marines, pour fabriquer alimentation, énergies renouvelables, matériaux biosourcés et molécules d’intérêt. »

Cinq axes

Le plan d’action a été construit dans le prolongement des États-généraux de l’alimentation. Il comprend une cinquantaine de mesures pour développer la bioéconomie, structurées autour de cinq axes :

  • Améliorer la connaissance,
  • Promouvoir la bioéconomie auprès du grand public,
  • Créer les conditions d’une rencontre de l’offre et de la demande,
  • Produire, mobiliser et transformer durablement les bioressources,
  • Lever les freins et mobiliser les financements.

Du concret d’ici à 2020

Le plan prévoit, par exemple, le développement d’une filière de valorisation des cuirs de veaux français d’ici à 2020. Son objectif : améliorer la qualité, relancer la filière, et structurer une filière de valorisation de la laine et des peaux des ovins. Une autre mesure porte sur le renforcement des filières de valorisation des fibres et des coproduits végétaux, notamment via la paille de lin et de chanvre, toujours d’ici à 2020.

Certaines mesures ont un caractère purement administratif comme le décret d’application de la loi sur la transition écologique prévu en 2018 pour faciliter le recours systématique aux produits biosourcés dans les administrations et les organismes publics, hôpitaux, écoles. Une autre mesure prévoit de « lever » dès 2018 les « freins réglementaires à la méthanisation agricole » dont le développement est entravé par « la complexité administrative » des procédures.

Dans cet inventaire, Stéphane Travert a aussi exprimé son souhait que « les jeux Olympiques 2024 soient l’occasion de mettre en avant ces filières […], par exemple, par l’utilisation de matériaux biosourcés (bois, béton de chanvre, isolants en fibres de lin et chanvre...) pour la construction du village olympique ».

AFP